Je réserve

Teppo Hauta-aho
Kadenza

Johannes Matthias Sperger
Concerto pour contrebasse n°15
accompagné par Michiko Ishii, piano

Manuel De falla
Chansons espagnoles  : El pano moruno, Nana, Cancion, Polo, Asturiana, Jota
accompagné par Marie Le Guern, harpe

Giovanni Bottesini
Capriccio di Bravura 
arrangement pour quintette à cordes de Wijnand van Klaveren
avec Diane Cavard, Seamus MacNamara, Sacha Pietri, Armand Safavi et Mathieu Salas.

Apres une initiation à Montauban, Nathanaël Korinman part se perfectionner en 2012 aux cotés de Damien-Loup Vergnes au conservatoire de Toulouse. En 2016, il entre dans la classe de Cédric Carlier et de François Montmayeur au CNSMD de Lyon.
Nathanaël se forme au métier de musicien d’orchestre aux côtés de David Zinmann avec l’Orchestre Français des Jeunes dont il fut le contrebasse solo en 2017.
Il poursuit à ce poste avec l’Orchestre Sostenuto à Clermont-Ferrand. Intermittent du spectacle depuis 2018, il a la chance de se produire au sein d’orchestres symphonique tel que l’Opéra de Saint-Etienne, l’Orchestre National du Capitole, l’Opéra de Lyon, l’orchestre Philarmonique de Strasbourg.
En parallèle, Nathanaël est actif dans le monde de la musique de chambre avec l’Orchestre de Chambre Occitania, l’Orchestre du Languedoc, au festival « Les murs ont des oreilles », ou encore avec son enssemble « Les Voraces ».

Je réserve

Gediminas Gelgotas (1986-)
Transitory, transcription Nicolas Jacobée,
pour contrebasse et piano

Paul Ramsier (1927-2021)
Divertimento Concertante on a theme of Couperin
(1er mouvement), pour contrebasse seule

Emil Tabakov (1947-)
Motivy, pour contrebasse seule

Carles Guinovart (1941-2019)
Adaptation des Tangos “Pauvre Vagabond” et “Támea”,
pour contrebasse et guitare

Adam Ben Ezra (1982-)
Flamenco, pour contrebasse seule

Maurice Ravel (1875-1937)
Vocalise – Etude en forme de Habanera,
pour contrebasse et piano

Astor Piazzolla (1921-1992)
Le Grand Tango, arrangement Fabrice Pierre,
pour deux contrebasses et piano

Accompagnement par Michiko Ishii-Guidato et Loana Gaïo, piano
Avec la participation de Marta Villoslada (Guitare), Guillemette Tual (Contrebasse), Céline Munch (Diffusion audio), et Mathieu Ludwig (Sonorisation)

Murmures intérieurs

« Quand le silence se met à parler, que peut-il bien nous raconter ? »
« Les silences, longs et mystérieux, qui remplissent notre quotidien rongent la parole et la rendent impuissante : ils font tout à coup sens là où elle a échoué. Certains éprouvent des sentiments de recueillement, de bonheur, de sérénité dans le silence, alors que d’autres en sont effrayés et recherchent dans la parole une manière de se défendre et d’exister. Néanmoins, le silence ne reste-t-il pas la force la plus puissante pour manifester ses sentiments, cacher ses peurs ou exprimer sa joie ? Parfois, on proclame le silence pour capter un son, sentir une présence, ou même pour trouver des réponses mais tôt ou tard, on est irrémédiablement amené à le briser. Ainsi, la parole naît dans le silence qui se meurt. »
(Texte issu de l’explication de la pièce chorégraphique « Quand le silence parle » de Giovanni Zazzera et Sergio Mel)