Résidence artistique, actions d’Éducation artistique et culturelle

Jean-Marc Foltz et Henri-Charles Caget, préparation musicale

Une nouvelle résidence au Musée d’Art Contemporain pour le Collectif d’improvisation du CNSMD de Lyon conduit par Henri-Charles Caget et Jean-Marc Foltz.
Fenêtres sur Toiles est comme un festival de pratiques collectives, invitant à l’écoute de soi et des autres. Faire-Ensemble-Avec stimule l’épanouissement total de l’interprète créateur et l’engage à être, toujours en réflexion, toujours en mouvement. Cinéma pour l’oreille, concert dans le noir, orchestre silencieux. Jeu de mains, impromptus reliant l’œil et l’oreille, caprices en ombres, cabaret d’inspiration Dada, mobiles, évocations, échos, circonvolutions, time-line, déambulations. En immersion totale au musée, ces jeunes ensembles inventent « leur » musique et les partageant avec celui qui passe. « Quelque chose se passe… »

De 19h à 21h, les musiciens du Collectif d’improvisation vous entraînent tout au long d’un parcours musical en plein cœur de l’exposition Collection.

Étudiants du Collectif d’improvisation

Mobile
Danse de mains, Objets suspendus, Circonvolutions…
Marie Le Guern, harpe & Olivia Martin, percussions
« Notre intention dans ce projet est de découvrir et de s’approprier un instrument qui n’est pas le nôtre en s’appuyant et en s’interrogeant sur des sonorités inhabituelles. Ici, nous ne sommes plus harpiste ou percussionniste . Nous sommes tout simplement auditrices, à l’écoute du son et de l’autre… ».

Trio Interférences
Félix Kail, contrebasse, Sorie Bangura, vibraphone & Manon Roché, percussions
Le travail de notre trio repose sur la recherche et l’expérimentation en terme de matière sonore, en abordant des palettes de timbres et de couleurs variées, à travers différentes esthétiques confondues. Notre musique a pour objectif un perpétuel mouvement par transformations et évolution, le tout dans une recherche d’unité entre les trois instrumentistes.

Latchodrom Trio
Sarah Khavand, violon, Léa Koster, cythare et percussions et Loïc de la Fournière, clavecin
Réunis par un désir commun de partager leur passion pour la création et la recherche sonore, Latchodrom trio a pour vocation d’explorer et d’approfondir la mise en commun de timbres, de pratiques et de points de contact entre deux aires culturelles : l’Orient et l’Occident. Latchodrom, signifiant « bon voyage » en roumain, invite l’auditeur à s’évader, à prendre place dans un voyage sous le signe de l’éclectisme, riche en sonorités et en couleurs insolites pour aller vers une fusion des timbres, en équilibre sur les cordes de ses instruments, qui sont autant de fils tendus vers les cultures, évoquant les échanges, les coutumes et les influences qui nous composent. Influencées par la musique traditionnelle, la musique tsigane et le répertoire musical du XVIIe siècle, cordes frottées, pincées et peau se rencontrent, se confrontent et s’accordent pour produire une sonorité riche, intimiste et unique.

Trio Jagoian
Sarah Kahvand, violon, Loïc de la Fournière, clavecin et Tatsushi Fujioka, trompette
L’idée est de conjuguer trois instruments qui semblent, en première approche, éloignés les uns des autres. Ou du moins pour préciser, la trompette paraît être l’objet sonore un peu singulier quant au couple clavecin-violon ; les compositeurs, baroques et au-delà, ayant largement écrit pour un tel couple.
Ceci-dit, la trompette pourra s’intégrer peu à peu aux deux cordophones grâce notamment à l’utilisation de certains échos et modes de jeux tels qu’on puisse y accoler l’idée d’évocation. Évocation, terme fort large pouvant ouvrir l’infini du possible mais qui présentement s’attache à faire valoir l’apparition d’une multitude de sonorités moins habituelles, nous semble-t-il, pour l’auditeur du 21e siècle.
Ces sonorités singulières suivent un imaginaire nourri de multiples influences allant des musiques traditionnelles japonaise, congolaise, iranienne… juxtaposées voire entremêlées à celles que nous étudions et jouons quotidiennement en tant que musiciens formés en Occident, qui le plus souvent aujourd’hui encore se nomment improprement « classiques ».

Duo Anaphore
Lisa Heute, accordéon et Léa Koster, percussions
Le duo Anaphore est le fruit d’une rencontre entre deux artistes passionnées par la création et la recherche sonore. La richesse de couleurs et la palette harmonique de l’accordéon alliées aux possibilités de textures sonores de la percussion créé un monde onirique et planant, qui place l’auditeur dans un instant suspendu et une atmosphère propice à la transe. Inspiré par les mouvements minimalistes américains du milieu du 20e siècle et par la musique de film, le duo Anaphore travaille autour de cellules et de boucles musicales, qui se mêlent et se transforment au fil du temps. Des jeux de miroirs s’installent entre les deux instrumentistes, qui dialoguent, s’interpellent et se surprennent, dans un univers en perpétuelle évolution.

Les éléments voyageurs
CoPeCos Guignols : Saeyoung Kim, gayageum, Romina S. Romay, petits objets amplifiés et mini-synthétiseur, Felix Stachelhaus, percussions et Teemu Mastovaara, violoncelle
Des quatre villes, Tallinn, Stockholm, Lyon et Hambourg ; des quatre éléments, l’eau, l’air, la terre et le feu ; et des destinations sonores infinies…
Comme des guignols gelés dans le temps, on attendra les paroles magiques pour éveiller le mouvement. Il suffit qu’un passant choisisse un, deux ou plusieurs textes, ou en créé un, prononce ses mots à haute voix, en murmurant, et le voyage démarrera.

Musée d’Art Contemporain de Lyon