Sublet-N

Saisons passées | saison 2014 - 2015

Récital de master de Nicolas Sublet, violon

Épreuves publiques de fin de cycles

Jeudi 4 juin
17:00 -



entrée libre

Josef Suk : Quatre Pièces pour Violon et piano op.17
I. Quasi Ballata
II. Appassionato

Eugène Ysaÿe : Chant d’Hiver op.15

« Tout semble se plaindre, tout semble pleurer,
Il neige et la neige s’amoncelle
Contre les maisons, le vent hurle.
Il me semble pourtant entendre la chanson de notre eau
Toute frémissante sous la glace… »

Iannis Xenakis : Mikka

Wolfgang Amadeus Mozart : Adagio KV 261, arrangement pour violon et quatuor à cordes de Jean-Louis Constant

Béla Bartók : Première Rhapsodie
Lassú
Friss

Maurice Ravel : Tzigane, Rapsodie de concert

Accompagnement par Roger Sala, piano

Avec la participation de Egle Urbonaviciute (violon), Romane Queyras (violon), Perrine Guillemot (alto), Raphaël Ginzburg (violoncelle)

C’est en région Grenobloise (Villard de Lans) que Nicolas Sublet débute le violon à l’âge de 4 ans avant d’intégrer le Conservatoire de Grenoble en 2002 dans la classe de Corinne Pothier-Denis. Dès les premières années de sa formation, Nicolas manifeste un goût pour l’éclectisme musical en travaillant, entre autre, auprès des Musiciens du Louvre Grenoble ou du compositeur contemporain Thierry Pécou.

Nicolas poursuit ses études à la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Patrick Genet avant d’intégrer en 2010 le CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Piketty. Il est titulaire depuis 2013 du Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien ainsi que d’une licence en Musicologie. Lors de son cursus au sein du CNSMD de Lyon, Nicolas remporte le premier prix du concours Jeune Soliste Mille Source (2011) ainsi que le troisième prix du concours international de Bled (2013). Il aura l’opportunité de se produire en soliste à plusieurs reprises. Sa participation à des master class lui a permis de recevoir les conseils de nombreux pédagogues tels que Christian Altenburger, Nora Chastain, Michael Frischenschlager, Mihaela Martin, Marco Rizzi, Pavel Vernikov, Kyoko Takezawa…

Passionné de musique de chambre, Nicolas a la chance de participer à de nombreux festivals tels que les Rencontres Musicales de Haute Provence, Musique aux 4 Horizons ou encore le festival Mille Sources et Dordogne dans des formations allant de la sonate à l’octuor. Son vaste répertoire de musique de chambre lui a permis de jouer aux côtés de grands artistes tels que Philippe Berrod, François Dumont, Raphael Merlin, Philippe Muller, Marianne Piketty, Antje Weithaas ou Tabea Zimmerman.

Il développe également sa pratique orchestrale auprès de l’Orchestre Français des Jeunes, l’Orchestre des Jeunes de Lyon, l’Orchestre Symphonique Lyon-Villeurbanne et l’Opéra de Lyon.

Désireux de vivre une nouvelle expérience de la scène, Nicolas s’implique dans le spectacle Les Saisons du Concert Idéal autour de Marianne Piketty, Irène Jacob et Laurent Corvaisier où musique, théâtre et peinture s’entremêlent.

Le partage de la musique se faisant également par le biais de la pédagogie, Nicolas est professeur à l’Ecole de Musique Itinérante des Quatre Montagnes ainsi qu’intervenant pour le projet Démos (Dispositif d’Education Musicale et Orchestrale à vocation Sociale) afin de former les enfants en difficultés ou n’ayant pas accès à la culture facilement.


Les œuvres de Josef Suk et Eugène Ysaÿe de ce récital, composées respectivement en 1900 et 1902, portent la marque de la musique impressionniste qui rayonne à cette époque. Néanmoins ces compositeurs ont su garder leur identité : Suk, son influence tchèque à travers la rythmée Ballata ; Ysaÿe, son romantisme exacerbé. Chant d’Hiver est dédié à la femme d’Ysaÿe. Il éprouve une profonde solitude lors de ses longues tournées.

Mikka de Iannis Xenakis est une œuvre inspirée des mouvements browniens, c’est-à-dire les mouvements désordonnés et aléatoires d’une particule plongée dans un fluide ou un gaz, entrant en contact avec les autres molécules.

L’Adagio de Mozart a été composé à la demande du violoniste Antonio Brunetti pour remplacer l’adagio initial du concerto pour violon n°5 qu’il jugeait « trop étudié ».

La Première Rhapsodie de Béla Bartók (1928) et Tzigane de Maurice Ravel (1924) décrivent de manière différente un univers très proche. Bartók, par son approche ethnomusicologique a souhaité arranger des thèmes folkloriques hongrois et roumains alors que Ravel, à travers son regard de compositeur français, partage ce que lui évoquent les musiciens tziganes qui s’approprient le folklore hongrois.